55A, rue de la Fabrique, Sainte-Claire, G0R 2V0
418 883-3633
cfemmesbellechasse@telus.net

Pour une meilleure redistribution de la richesse!

Le Centre-Femmes de Bellechasse travaille à l'amélioration de la condition de vie des femmes

Pour une meilleure redistribution de la richesse!

Il est vrai que la dette est grosse et même très grosse!

Il est vrai que nous devons collectivement faire des efforts pour améliorer notre situation financière.

Allant jusque-là, pas de problème! Mais… car il y a un mais…

On nous parle de dette. On la chiffre. Mais où sont nos avoirs, combien valons-nous?

Quand nous avons une hypothèque, nous avons une dette… mais aussi une valeur entre les mains!

Les coupures que nous subissons touchent majoritairement les femmes, car ce sont dans les services tels que la santé et l’éducation, que le mal se fait. Donc, la facilité est de couper auprès de ceux et celles qui sont les plus tolérantantEs et qui ne sont pas menaçantEs, c’est-à-dire les femmes et les pauvres.

Habituellement quand un budget nous est proposé, cela inclut les coûts des services dont la population a besoin. Dans les prévisions budgétaires, les services sont calculés. Mais dans les faits, il y a de l’argent qui disparaît et n’apparaît plus aux livres…

Quand nous tolérons que des gens sans scrupule s’accaparent notre argent en gonflant les soumissions (ex : construction, informatique, etc.),nous devenons déficitaires dans les projets et nous creusons les déficits.

Quand nous tolérons qu’il y ait existence de paradis fiscaux et que notre argent sorte du pays, il n’est plus visible dans nos calculs. Et souvent l’impôt s’y rattachant n’est pas payé.

Quand on tolère que l’argent du budget proposé verse dans l’illicite (ex : prostitution, drogue, marché au noir), il devient ainsi au noir et n’apparaît plus dans les livres. Il sort du circuit économique.

Donc, il n’est pas surprenant que le budget ne s’équilibre pas et donne un déficit. Nous croyons qu’il y a des solutions (voir 10 milliards de solutions sur le web) avec lesquelles nous pourrions garder nos services, sauver des emplois décents pour les femmes tout en gérant notre province efficacement.

Faisons le ménage, mais un vrai grand ménage. Pas seulement en coupant dans tous nos programmes sociaux, mais en appliquant des mesures sévères auprès des fraudeurs et en luttant contre l’évasion et l’évitement fiscal.

Il ne faut plus banaliser ces erreurs de parcours. Il est temps d’être plus vigilant.