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Le film «Qu’est-il arrivé à Suzanne Chabot?»

Le Centre-Femmes de Bellechasse travaille à l'amélioration de la condition de vie des femmes

Le film «Qu’est-il arrivé à Suzanne Chabot?»

Par Sylvie Gourde

À l’occasion de la Journée internationale des femmes, le Centre-femmes de Bellechasse présentait, le 8 mars dernier, à la Maison de la culture de Saint-Damien, le film Qu’est-il arrivé à Suzanne Chabot?

Le projet initial de la série télévisuelle de six épisodes de 60 minutes Qu’est-il arrivé à Suzanne Chabot? avait comme objectifs premiers d’aborder des problématiques qui affectent des femmes fréquentant le Centre-femmes de Bellechasse, de faire connaître les organismes du territoire qui agissent comme ressources et de permettre à monsieur et madame tout le monde d’expérimenter le métier de comédien en interprétant l’un des rôles de la dramatique.

Ainsi, entre août 2017 et janvier 2019, quelque 71 acteurs en provenance principalement de Bellechasse, puis de Charlesbourg et de Québec, ont donné vie aux personnages de la vidéo. Sept organismes communautaires dont la mission correspondait aux thématiques abordées (dépression, cancer, violence conjugale, abus sexuel et analphabétisme) ont collaboré sous l’égide du Centre-femmes de Bellechasse.

De cette série ont été tirées des séquences afin de constituer un film sur la violence conjugale.

La violence exercée contre les femmes par un partenaire intime de sexe masculin n’a rien d’anecdotique. Elle serait l’une des formes les plus courantes de violence et concernerait  tous les pays et tous les groupes sociaux, économiques, religieux et culturels sans exception.

Depuis 2012, dans la région même de la Chaudière-Appalaches, on enregistre une augmentation de 12 % de la violence conjugale. Fort de ce constat, le Centre-femmes a donc convenu de mettre en lumière différents aspects de cette problématique afin de sensibiliser la population et d’apporter des pistes de solution.

Aussi, le Centre-femmes souhaite remercier  les nombreuses personnes qui ont consacré temps et énergie au double projet de la série et du film, et ce, tout au long des étapes de production. Saluons les 61 comédiens du film, dont six rôles majeurs et 15 rôles secondaires. Nous soulignons tout particulièrement l’implication généreuse Mme Nicole Breton de Sainte-Claire qui a interprété avec brio et souffle le rôle de l’héroïne Suzanne Chabot et contribué à différentes étapes de la production cinématographique.

Quelque 32 lieux de tournage ont campé les milliers de scènes, grâce à la précieuse collaboration et à l’ouverture de cœur de nombreux propriétaires et gestionnaires qui ont accepté de mettre à la disposition de l’équipe de production leurs lieux de travail. Mentionnons l’hôpital de Montmagny, le gîte au P’tit Paradis de La Malbaie, la salle Fleur de Lys de Honfleur, la clinique médicale de Saint-Anselme, Alpha Bellechasse, le domaine faunique de Saint-Nazaire, la Maison du docteur Chabot, la maison funéraire de Ste-Claire, Morin Isolation, le Centre-femmes de Bellechasse, le Poisson rouge, Accueil-Sérénité, La Boucherie La Bouchée double, Pharmaprix de Sainte-Claire, le bureau du notaire François Langlois, la bibliothèque de Sainte-Claire, le CLSC de Saint-Lazare, Le Regroupement des proches aidants, l’OMH de Saint-Damien, l’aréna, l’église et la municipalité de Saint-Damien, le Gîte des Pignons, Marché Tradition de St-Damien, la Maison des saveurs, les Sœurs de Notre-Dame du Perpétuel Secours, la Maison de la Culture, Pièces d’auto Avantage et plusieurs résidences privées.

Une cause bien tangible

À la suite de l’agression brutale survenue en décembre dernier sur une jeune femme de notre région, le Centre-femmes de Bellechasse a décidé que la présentation du film serait dédiée à madame Vickie Langlois et que les profits de la soirée lui soient versés en guise de soutien moral et financier. Cette tragédie corrobore le réalisme de la violence conjugale.